Voyage en Argentine
Malo

Voyage en Argentine

En 2013, Malo est parti découvrir l'Argentine

Malo a fait partie d'un programme YFU et a décidé de s'envoler pour le pays magnifique qu'est l'Argentine
YFU France:

Malo, tu as fait le choix de partir un an. Dans quel pays avais tu décidé de tenter l'aventure ?

Malo:

J'ai choisi l'Argentine, en Amérique du Sud.

Petit atelier jardinage.
YFU France:

Combien de temps y es tu resté ?

Malo:

J'y suis resté 10 mois, d'août 2013 à juin 2014.

YFU France:

Quelles raisons t'ont poussé à tenter l'aventure ?

Malo:

Avec ma famille, on a commencé comme famille d'accueil il y a quelques années et ça nous a vraiment laissé de super souvenirs. Mes frères et sœurs ont eu la chance de partir à l'étranger avant moi (certains avec YFU), aux États-Unis ou en Australie. Le fait de les voir revenir changés et n'ayant aucun regret a fait doucement germer l'idée en moi, mais il aura fallu quelques années pour que je l'envisage sérieusement. C'est début 2013 (peu de temps avant la fin des inscriptions pour les départs) en sortant de la réunion d'orientation d'une université à laquelle je comptais m'inscrire que je me suis dit : "Je pars à la fin de cette année". Les raisons précises sont difficiles à identifier, j'ai juste senti que c'était le bon moment.

YFU France:

Quelles sont les premières impressions lorsqu'on arrive dans un pays si différent ?

Malo:

Au début, c'est difficile de réaliser qu'on est parti loin de chez soi, les premiers jours sont un peu comme un rêve. Mais la réalité revient rapidement nous secouer, pas d'inquiétude.

YFU France:

Dis nous en plus sur le système scolaire argentin

Malo:

En Argentine, au lieu de la primaire (5 ans), du collège (4 ans) et du lycée (3 ans), on a la primaire (6 ans) et le secondaire (6 ans). Dans les deux cas, on totalise 12 ans.
De la même manière qu'en France, il y a des orientations mais elles sont souvent spécifiques à l'établissement, ce qui limite les possibilités. Tel "colegio" (école) sera orienté vers les sciences humaines, un autre vers les sciences...

YFU France:

Parle nous de ta famille d'accueil argentine

Malo:

Ma famille d'accueil se constituait de Javier (40 ans), celui qui était vraiment en contact avec YFU, sa sœur Lili (56 ans) et leur père José (83 ans). Pas d'enfants dans la maison donc, mais quelques "cousins d'accueil" que je voyais régulièrement.

YFU France:

Avec le recul, quels sont pour toi tes meilleurs souvenirs ainsi que tes pires ?

Malo:

La partie compliquée de mon échange a été la période de janvier/février. J'étais en vacances d'été (hémisphère sud oblige) et je n'avais pas la possibilité de voir mes amis puisque beaucoup étaient partis en vacances avec leur famille. À l'ennui est venu s'ajouter un rapport compliqué avec mon père d'accueil où les conflits allaient bon train. Mais on a réussi à dépasser ça (j'étais majoritairement fautif dans l'histoire), et la fin de l'année a été absolument géniale.
Sur une note plus positive, j'adorais ces moments où nous jouions au Truco (un jeu de cartes basé sur le bluff) à l'école avec mes amis, ce qui devait facilement représenter 80% de ce que je faisais en classe.

YFU France:

Fort de ton expérience, quels conseils donnerais tu aux futurs partants ?

Malo:

Avec le recul, je pense que le plus important est de prendre la décision de partir, peu importe les raisons. Une fois sur place, on découvre rapidement que les motivations de départ ne sont plus nécessairement au premier plan. Le choix de la destination aussi est secondaire, il n'y a pas de pays d'accueil qui offre une meilleure année que les autres.
Au fil de l'échange, on apprend à profiter des moments simples. Au début, tout est à découvrir et c'est déjà fort comme expérience. Mais pour moi, l'aboutissement de l'échange, ce sont vraiment les choses du quotidien (jouer aux cartes, faire de la musique...) que l'on a le sentiment de réaliser naturellement et non plus en imitant ceux qui nous entourent.

YFU France:

Pour terminer, peux tu nous partager une petite anecdote ?

Malo:

Lors d'une excursion avec mon père d'accueil en Patagonie, j'ai trouvé inscrit sur des roches sédimentaires un "Allez l'OM".
Les gens sont fous.