Viaje en Urugay !
Thibaut

Viaje en Urugay !

En 2014, Thibaut partait en Uruguay pour un été !

Maintenant rentré, Thibaut nous partage son expérience unique !
YFU France:

Thibaut, tu as eu le courage de partir avec YFU. Comment as-tu connu cette association ?

Thibaut:

Lors d'un forum à Rennes qui regroupait plusieurs organisations proposant des séjours linguistiques.

Cette photo a été prise lors d'une de mes dernières soirée en Uruguay, sur une place de la ville comme il y en a tant. Dans l'ordre, de gauche à droite, il y a : Sebastian, Frans, Mateo, Juan manuel, moi et Ignacio. C'est avec tous ces jeunes que j'ai passé la plupart de mon séjour. Un lien très fort s'est formé et nous sommes toujours en contact !
YFU France:

Quels étaient tes objectifs pour cette petite expérience à l'étranger ?

Thibaut:

Je voulais découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture et aussi apprendre la langue local.

YFU France:

Tu as fait le choix "atypique" de partir en Uruguay, pourquoi ce pays ?

Thibaut:

Tout d'abord, je voulais apprendre l'espagnol, je me suis donc automatiquement tourné vers un pays hispanique. De plus, ma sœur, qui y était déjà partie me la recommandé. Enfin l'Uruguay est une destination que peu d'Européens connaissent. En effet ces derniers se tournent plus facilement vers des endroits plus attractifs tels que l'Australie ou les Etats-Unis. L'Uruguay était donc un choix qui m’inspirait l'aventure et la découverte de quelque chose de nouveau; plus que d'autres pays.

YFU France:

Quelles ont été tes premières impressions en arrivant dans un pays bien différent du nôtre ?

Thibaut:

On remarque très vite que les conditions de vies sont très différentes: on se retrouve en hiver au lieu d'être en été en France, les cours se terminent tous les jours à 13h (max), et les repas sont très décalés, on mange assez tard et des choses plutôt différentes de nos habitudes française. De plus, au début la barrière de la langue est un problème puisqu'on ne comprend pas forcement tout de suite ce que la famille attend de vous. Rassurez-vous on s'y fait vite, cela a dus me prendre 1 ou 2 semaines maximum. La chose qui m'a également beaucoup marqué c'est l’intérêt que les autres élèves de l’école portaient pour moi. Ils m’ont tous très bien accueillis et mon tout de suite posés plein de questions dans un mélange d’espagnol et d'anglais pour en savoir plus sur moi. Le niveau de vie a beau être plus bas qu'en France, là-bas c'est plus le côté humain que matériel qui compte !

YFU France:

La particularité d'YFU, c'est que ce sont les familles locales qui choisissent leur accueilli(e), on ne sait donc pas dans quelle ville on va se trouver. Où as tu été finalement placée ?

Thibaut:

J'ai été placé à San José situé à 1h en voiture de Montevideo la capitale.

YFU France:

Cette ville correspondait-t elle à ce à quoi tu t'attendais ?

Thibaut:

Elle représentait exactement l'image que je me faisais d'une ville Uruguayenne telle que ma sœur me l'avait décrit : Un plan de ville comme un quadrillage, avec plusieurs places répartis un peu partout où les jeunes se rejoignaient le soir.

YFU France:

YFU, c'est l'immersion culturelle au sein d'une famille. Parle nous de ta famille d'accueil !

Thibaut:

Il y avait Guillermo le papa, Dinela la maman, Juan manuel mon correspondant et Martin le petit frère. Guillermo était banquier et Dinela infirmière. Ils avaient 2 maisons (peu commun en Uruguay) : Leur maison principale qui se situé à la campagne à 30 min de San José, et la maison dans San José, plus petite mais plus proche de l'école et du lieu de travail des parents. Durant la semaine on était à la maison de ville et le week-end à la maison de campagne. Tous les jours Guillermo passait à la maison à la campagne pour nourrir les 7 chiens qu'ils y avaient là-bas. Il y avait chao-dicho, bacho, matreo et heu ... Il faut dire que j'ai eu beaucoup de mal à apprendre leur noms et à vrai dire j'en ai déjà oublié certains ! Pour ma part j'ai passé la plupart de mon temps avec Juan-ma, j'allais en cours avec lui et passé mes après-midi avec lui et ses amis du lycée. On avait 1 seul chambre pour nous 3, et je ne sais pas si c'est tous les Uruguayens mais en tout cas je peux vous dire que Juan ma et Martin ronflent !!! Le terrain qu'il y avait à la maison à la campagne était immense. Pour vous donner une idée il y avait 1Km pour aller de l'entrée du terrain à celle de la maison. Sur ce terrain il y avait des vaches des taureaux et des chevaux. J'avais l'impression de mener 2 vies : une vie de citadins pendant la semaine et de campagnard le week-end !

YFU France:

Décris nous une journée type de ton quotidien de lycéen en Uruguay.

Thibaut:

Je vais décrire 2 journées, une pendant la semaine et l'autre pendant le week-end, car comme je l'ai dit ci-dessus, ce sont 2 journées très différentes. Pendant la semaine, levé 7h pour être en cours à 8 heures. Là-bas les cours durent 40 à 45 min avec 5 min de pose entre chaque "heures". Contrairement au lycée en France on restait toujours dans la même salle. Lorsqu’un professeur étaient absent, tous les élèves qui avait 1 heure de libre sur le même créneau faisait un foot tous ensemble (tous âges confondu) ce qui était très conviviale ! A 13heures finis les cours, On rentrait à la maison pour manger vers 13h30/14h puis l'après-midi était un peu libre. Elle commençait généralement par une petite sieste du fait qu'on se couche plus tard le soir. Ensuite Juan manuel étudiait pendant que moi j'écrivais tous les mots de vocabulaires que j'avais appris ainsi qu'un bref résumé de la journée précédente. Généralement, vers 17/18 heures on sortait pour retrouver tout le monde sur une des places de la ville jusqu'à 21h environ. A 21h on prenait la direction de la salle de boxe où j'ai découvert ce sport ! On rentré généralement vers 23h, mangions le dîner puis allions nous coucher vers 00h00.
Pendant le week-end les choses étaient très différentes. La maison à la campagne était trop loin pour que l'on puisse rejoindre les amis de Juan manuel, et de toutes façon, il y avait trop de choses à faire pour ça; Les journées étaient occupés à travailler à la campagne : Aller chercher du bois pour la cheminée le soir, apporter de l'eau pour les chevaux, creuser des trous, couler du goudron, courir après les vaches pour les vacciner etc… Ce qui fait que le soir on se couchait épuisé !

YFU France:

Raconte nous ton pire et ton meilleur souvenir !

Thibaut:

Mon pire souvenir doit surement être la castration des taureaux. Un beau matin, Juan ma me réveil en me disant : « Hoy vamos a castrar toros" A ce moment j'ai repris plusieurs fois mon petit dictionnaire de poche pour m'assure de la signification de "castrar" qui était malheureusement celle à laquelle je pensé. Je n'ai pas participé à cette opération, mais y assisté était déjà assez pénible. Je vous épargnerai les détails mais bon, au moins maintenant, je sais comment ça se passe !
J'ai plein de très bons souvenir de ce séjour, Je ne sais pas si j’ai un "meilleur" en particulier. J'ai beaucoup apprécié les foots dans la cours de l’école avec tous les élèves de tous âges, ou encore les jeux de sociétés en famille au coin de la cheminée à la campagne, courir après les vaches pour ressembler le troupeau, les soirées passée à rigoler avec la bande d'amis de Juan-ma et encore beaucoup d'autres chose !

YFU France:

Un conseil pour tes successeurs ?

Thibaut:

Si vous partez en hiver prenez des vêtements bien chauds car il fait très froid ! Toujours avoir un petit dictionnaire sur soi et plutôt utile ! Enfin n'oubliez pas votre sourire car les gens là-bas le mérite, ils sont très accueillant et très gentil !

YFU France:

Une petite anecdote pour terminer cet interview ?

Thibaut:

Comme je l’ai dit précédemment, Juan manuel faisait de la boxe, et donc, j’allais avec lui à la salle. Rassurez-vous, je ne montais pas sur le ring, je tapé juste dans des sacs de sables ! Le problème est que n’en n’ayant jamais fait, je n’avais pas de gants de boxe. C’est donc un ami de Juan ma qui me prêtait les siens (à la fin de sa séance). Et bien je peux vous dire que j’ai appris à quel point des gants de boxes avec de la sueur à l’intérieur ça pu ! Et bien sur les sentir n’était pas tout, il fallait ensuite que je les enfile… Et après chaque séance, Juan ma n’oubliait pas me rappeler l’odeur que ça avait en me faisant sentir les siens (En rigolant bien sûr). Un souvenir qui restera surement encré longtemps dans ma mémoire !