Une année en Scandinavie
Clémentine

Une année en Scandinavie

En 2012, Clémentine tentait l'aventure à côté de la Mer du Nord !

Clémentine a pris part à un programme classique dans un pays qu'est la Norvège !
YFU France:

Clémentine, lorsqu'on est âgée de 15 ans (à l'époque), qu'est ce qui t'a poussé à t'inscrire à YFU pour tenter l'aventure l'année d'après?

Clémentine:

Le besoin de découvrir autre chose, l'envie d'apprendre.

Sur un voilier dans le fjord d'Oslo.
YFU France:

Quel était ton ressenti la veille du départ ?

Clémentine:

Très irrégulier. Par moment, j'étais très heureuse de faire enfin ce dont j'avais envie depuis longtemps. D'un autre côté, j'avais tout le temps envie de pleurer, à chaque fois que je faisais quelque chose, je me disais "c'est la dernière fois avant un an".

YFU France:

Tu as participé à un programme d'une durée d'une année en Norvège, pourquoi ce pays ?

Clémentine:

Parce que la Norvège est un pays hors Union Européenne et qui n'a donc pas l'euro, qu'en général, les habitants y parlent bien anglais et que c'est un pays vert (et blanc avec la neige!).

YFU France:

Quelles sont les impressions lors des premiers mois ?

Clémentine:

J'étais satisfaite de vivre enfin ce dont j'avais envie, de ne voir et faire que des nouvelles choses, toujours livrée à moi-même.

YFU France:

Etre dans un système scolaire norvégien, ça diffère beaucoup ?

Clémentine:

Les journées sont moins longues, les élèves tutoient les profs et les appellent par leur prénom, ils ont des ordinateurs en cours, il n'y a pas de sonnerie, les élèves mangent dans les classes, les notes vont de 1 à 6, les profs ont leur propre bureau... Globalement, les élèves sont plus responsables de leur réussite, ils prennent des notes s'ils le souhaitent, et peuvent se permettre de ne pas suivre le cours en écoutant de la musique ou surfant sur internet.

YFU France:

Parles tu Norvégien maintenant ?

Clémentine:

Je parlais couramment norvégien en rentrant de Norvège. Or peu de gens le parlent en France, je n'ai donc pas beaucoup eu l'occasion de le pratiquer, ce qui fait que mon niveau de norvégien a probablement baissé.

YFU France:

Parle nous de ta famille d'accueil !

Clémentine:

La première famille était constituée d'un père divorcé et de ses deux filles (11 et 7 ans) avec lesquelles je me suis bien entendu. C'est notamment grâce à la petite qui ne parlait pas anglais que j'ai fait le plus de progrès en norvégien.
La deuxième famille était constituée d'une mère divorcée et de sa fille (15 ans). La mère était allemande, je communiquais donc en allemand avec elle et en norvégien avec ma sœur d'accueil.
En France, je vis avec mes deux parents et mes deux frères, ces deux familles m'ont donc plongée dans un environnement familial assez différent.

YFU France:

Raconte nous ton meilleur et ton pire souvenir !

Clémentine:

Meilleur souvenir: Nuit dans un igloo. Même si c'était également la nuit la plus froide de ma vie et qu'il a fallu creuser dans la neige glacée durant toute une journée après avoir parcouru 10 km à skis de fond, c'était une expérience inoubliable que je n'aurais probablement pas pu faire en France.
Pire souvenir: Entre Noël et Nouvel An, je savais que j'allais changer de famille.

YFU France:

A ton retour, tu as intégré la famille des bénévoles YFU, qu'est ce qui t'a donné envie de la rejoindre ?

Clémentine:

J'avais envie de partager mon expérience avec des futurs partants et des accueillis et de leur transmettre ce que j'ai appris durant mon année. J'avais également envie de rencontrer de nouvelles personnes, françaises ou internationales, étudiants d'échange ou bénévoles.

YFU France:

Quasiment 2 années sont passées depuis ton retour. Avec le recul si c'était à refaire tu changerais quelque chose ?

Clémentine:

Je ne choisirais pas la Norvège. Même si j'ai beaucoup aimé mon année, je réfléchirais plus posément sur la destination et me renseignerais sur l'état d'esprit des habitants du pays. Le côté parfois trop froid des norvégiens m'a quelque peu... refroidie!

YFU France:

Un dernier conseil aux futurs partants pour que leur échange soit une réussite ?

Clémentine:

N'ayez pas (trop) d'attentes, ou attendez-vous seulement à ce que ce soit très éprouvant mentalement, car ce le sera. Et si ça l'est moins que ce à quoi vous vous attendez, ce ne sera que bénéfique pour vous!