Suzanne en Nouvelle-Zélande
Pourquoi avoir choisit la Nouvelle-Zélande?
Je voulais aller dans un pays anglo-saxon, et pour moi les États Unis étaient peut-être trop superficiels. J’avais eu des échos comme quoi les néo-zélandais étaient « very friendly » et c’est cela qui m’a beaucoup attiré.
Quelles étaient tes attentes avant le départ?
Je voulais fortement améliorer mon anglais, rencontrer de nouvelles personnes, découvrir la culture d’un pays qui est assez forte. Je ne m’étais pas vraiment renseignée sur le pays mais j’attendais de voir ce qu’il allait se passer avec curiosité.
Te rappelles-tu de ton impression lorsque tu es arrivée en Nouvelle-Zélande? Qu'est ce qui t'a le plus marqué à ce moment là?
Lorsque j’ai vu ma famille je me suis dis « ça y est ça commence », il faisait beau comme en France alors que c’était le début hiver. Mais c’est beaucoup la taille des voitures, tout le monde roule en 4x4.
Comment s'est passée ta rencontre avec ta famille d'accueil?
C’était drôle, je ne savais pas trop comment me comporter car je ne les connaissais pas mais j’allais passé 3 mois avec eux... Surtout qu’ils ne se font pas la bise comme en France donc avec les enfants on s’est juste salué de la main.
Que t'a t'elle apporté pendant ton séjour?
Beaucoup. Ils me corrigeaient en anglais, ils faisaient tout pour que je puisse m'intégrer dans mon école en me laissant sortir. Ils m’ont apporté un « côté famille » aussi car en France je suis souvent avec mes amis.
Et le lycée néo-zélandais c'était comment?
On a beau être à l’autre bout du monde, le fonctionnement est le même entre les élèves. Mais les professeurs sont beaucoup plus proches de leurs élèves, une journée de cours est beaucoup plus courte et les cours moins intenses. Le niveau est moins élevé je pense mais ils ne sont pas plus bêtes.
As-tu pu tester de nouvelles activités?
À fond ! En Éducation Sportive au lycée c’est beaucoup plus varié et beaucoup plus sous forme de jeu ! C’est donc plus ludique et on est plus motivé. Même dans ma famille ils m’ont emmenée faire du VTT de nuit, j’ai eu la chance de faire du wake-board.
Quelle est selon toi la pus grande différence culturelle entre le France et la Nouvelle-Zélande?
Les Maouris qui ont une forte identité. Même si en France il y a les bretons par exemple, 1 breton sur 20 aujourd’hui parle breton mais en NZ ce n’est pas le cas on reconnaît même physiquement un maouri d’un néo-zélandais aux ancêtres européens. Mais c’est chouette.
Quel est ton pire et ton meilleur souvenir de cette expérience?
Mon meilleur souvenir c’est ma rencontre avec une fille de mon lycée si géniale, forcément le pire c’est quand je l’ai quitté elle et la NZ car ce n’est pas comme lorsqu’on quitte son pays où on sait qu’on va revoir ses proches... La NZ c’est 24h d’avion avec un billet à 2000€ donc forcément c’est plus compliqué d’y retourner ou de faire venir ses nouveaux proches dans son pays. En plus d’être j’étais finalement en colère que le monde soit si grand.
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui hésitent à partir en séjour en immersion comme tu l'as fait?
Se poser la question « qu’est-ce que j’ai à perdre ? ». Si on ne veut pas partir car on ne veut pas louper des soirées ou des moments fun avec vos amis, dites vous que des moments comme ceux-là vous en vivrez en rentrant. Que vous vous allez grandir évoluer, être plus indépendant en parallèle de vos amis qui vont rester dans leur petite routine. Si vous avez peur de vous retrouvez seul, un membre de YFU est à proximité de votre lieu de vie, vous pouvez toujours le contacter en cas de problème même minime. Les gens sympas seront attirés par vous et viendront vous poser des questions, et si vous êtes sympa aussi que vous vous intéressez à la personne qui vient vers vous alors petit à petit vous allez trouver votre place et vous sentir chez vous et le retour sera bien plus difficile que l’allée.
Une anecdote pour conclure?
Lors d’une sortie en Famille pour de la luges mais sans neige, on a acheté une boîte de jelly belly (c’est des bonbons qui ont la même couleur pas l’un va être au vomi et l’autre à la pêche) et on a joué comme ca c’était drôle, on a faillit vomir plus d’une fois.